La puissance de nos pensées.

Comment cesser d’empêcher que la réponse ne vous parvienne.

 

« Hommes et femmes cherchent sans cesse les solutions et les réponses aux problèmes quotidiens, tels que : « Dois-je accepter cette nouvelle situation qu’on me propose, ou bien rester à où je suis ? », « Dois-je acheter cette propriété ? », « Dois-je vendre ou garder ma maison ? », « Dois-je dissoudre cette association ? », « Dois-je épouser cette personne ? », «Il me faut réponse avant minuit, quelle décision dois-je prendre ? »

Sans s’en rendre compte, beaucoup de personnes empêchent les réponses à ces questions et à d’autres perplexités de leur parvenir, parce qu’elles ne comprennent pas l’action de leur esprit profond, subconscient. Il faut sans cesse se rappeler que chaque fois que le subconscient accepte une idée, il en commence immédiatement l’exécution. Il emploie à cette fin toutes ses puissantes ressources et mobilise tous les pouvoirs mentaux et spirituels des profondeurs de notre Etre. Et cela dans le sens positif ou négatif, selon que les pensées seront bonnes ou mauvaises, constructrices ou destructrices. En conséquence, si nous nous en servons négativement il provoquera le désordre, l’échec et la confusion. Lorsque nous nous en servons positivement, il nous donne directives, libération et paix de l’esprit. La réponse convenable nous parvient inévitablement lorsque nos pensées sont positives, constructives et aimantes. D’où il ressort de toute évidence que la seule chose que nous ayons à faire est de faire accepter par le subconscient une idée en ressentant sa réalité actuelle ; la loi de notre esprit fera le reste. Nous lui adressons notre requête avec foi et confiance et le subconscient agit.

Nous empêchons notre progrès et les réponses à nos problèmes par des déclarations comme celles qui suivent : « Tout va plus mal », « Jamais je n’obtiendrai la réponse », « Je ne vois pas le moyen d’en sortir », « C’est sans espoir », « Je ne sais que faire », « Je suis donc dans le désarroi »

Lorsque nous pensons et parlons ainsi, nous ne recevons de la part du subconscient, ni réponse, ni collaboration. Tels des soldats qui marquent le pas, nous n’avançons ni ne reculons ; autrement dit, nous stagnons. Si nous prenions un taxi en donnant au chauffeur une demi-douzaine d’adresses en cinq minutes, il en serait si ahurit qu’il finirait probablement par refuser de nous conduire. Il en va de même lorsque nous travaillons avec notre esprit subconscient. Il faut qu’il y ait dans notre esprit conscient une idée nette, bien définie. Il faut que nous parvenions à une décision précise, à la certitude qu’il existe un moyen de sortir d’une impasse, une solution aux problèmes qui se posent à nous. L’Intelligence Infinie dans le subconscient ne connaît que les réponses. Lorsque nous parvenons, dans notre esprit conscient, à une conclusion précise, lorsque autrement dit nous savons ce que nous voulons, il nous est fait selon notre foi.
(…)
Nous savons tous qu’une action n’est que l’expression extérieure d’une pensée. Notre action ou notre décision constructive n’est que la manifestation d’une pensée juste et sage entretenue dans notre esprit conscient. Le bon sens est une expression de sagesse, de direction intérieure. Après avoir demandé des directives ou bien une réponse à un problème, nous ne négligeons point les pas que, de toute évidence, nous devons accomplir vers notre but. Nous évitons de bloquer la réponse en ne pensant uniquement qu’à la solution, sachant que notre pensée active le subconscient qui sait tout, voit tout et qui sait comment accomplir ce que nous souhaitons. »

Extrait de «La prière guérit » Dr. Joseph MURPHY

 

 

 
retour